le coup de gueule de Bélisaire

En cette année 1198, pendant un de ces interminable conseil où Jacob, Crassus et Elladan débattent hargneusement sur l'achat d'un couple de quadrumane, Bélisaire, pourtant si calme et peu bavard d'habitude, frappa du poing sur la table et s'exprima en ces termes :
"Bon, là, ça commence à bien faire! 90% des discutions de ces deux dernières années tournent autour de l'argent et du partage du virtus. Comme l'avait fait remarquer quelqu'un, on ne joue pas Ars Commercia mais à Ars Magica.
Lors de notre dernière aventure, on a laissé partir un mage capable de faire s'effondrer notre mine d'argent et la source de Virtum qui s'y trouve, et qui nous en veut surement un peu de la lui avoir prise et d'avoir tué ses apprentis. Ne faudrait il pas faire quelque chose pour protéger cette source de Virtum qui est généralement très convoitée (peut être moins maintenant que les règles sur le virtus à utiliser pour les familiers et les potions de longévité ont changé)?
Sinon pour notre pote le seigneur du coin qui est sympa avec nous et qu'on voudrait pas que ça change, son père n'en avait plus que pour un an en 1197, donc là il devrait être mort (ou presque). Comme son voisin semblait vouloir envahir la Salvetat quand le seigneur serait mort, on fait quoi? On attend que l'armée du méchant seigneur arrive ici et commence à piller la région pour agir ou on tente dès maintenant de le "dissuader" psychologiquement ou physiquement (on en a les moyens)?
Je trouve que vous êtes un peu trop dans l'optique de je me fais du fric en attendant les événements et après je tente d'y remédier. Vous savez comme on dit : mieux vaut prévenir que guérir, ben là c'est peut être ce qu'il faudrait faire."
Sur ce, Bélisaire quitte la salle du conseil et fait preuve ensuite d'un absenteisme assidu pour les conseils ultérieurs si les ordres du jour sont la vente de potions, l'achat de bestiaux en tout genre, le partage de virtus ou la création d'un potager. Sur ces sujets, la seule chose qu'il vous dit c'est "faites ce que vous voulez, moi, je m'en fous"

Juste faire remaquer un truc sur le partage des ressources et des compétences. Il y a dans Ars Magica deux phases de jeu : tout d'abord les scénars (pendant quelques heures le samedi) puis les activités saisonnières (pendant un mois entre les scénars).
Pendant la première phase, on fait généralement preuve d'un esprit communautaire proche du communisme le plus pur : tout ce que l'on trouve et inévitablement partagé entre tous quoique chacun ait fait, les compétences de chacun sont exploitées pour le bien de tous, c'est "un pour tous et tous pour un".
Par contre pendant la deuxième phase, ça devient de capitalisme pur et dur : passé les saisons que l'on doit à l'alliance, on utilise ses compétences pour SE faire du fric, on ne partage surtout pas ses pions de virtus, et on marchande avec les autres persos pour récupérer fric, virtus ou autres choses.
Vous ne trouvez pas qu'il y a comme un problème, là. Quelqu'un avait dit : soit on est rouge, soit on ne l'ait pas. Si pendant la phase deux on marchande ses compétences, je ne vois pas pourquoi on ne devrait pas faire pareil pendant les scénars. A la fin du précédent scénar, que tout le monde ait été "récompensé" de la même façon alors que pendant que certains abattaient les ennemis au risque de leurs propres vies, d'autres étaient tranquillement planqués sous un voile d'invisibilité et n'ont pas fait grand chose, ben moi ça me gène un peu parce que là, mieux vaut jouer un rat de laboratoire qu'un homme de terrain

Discussion d'Elladant devant un bonne chope dde bière avec son collègue Bélissaire.

Mon ami, je comprends votre désarroi. Il est vrai que certains dont je fais parti debattent de sujet qui peuvent sembler peu passionants. Et pourtant.... Ses sujets montrent bien les soucis qui nous attendent en notre communauté.

Prenons cette histoire de macaque. Cela vous semble infantile, mais le dénommé Crassus m'a il y a peu fait savoir de fort malpoli façon qu'il ne souhaitait pas de demi féériques en l'alliance pour ne pas avoir de soucis avec les vulgaires alentours. Ce racisme primaire m'a blessé mais en le bien de la communauté je n'ai rien dit. Et voila que surgissent d'on ne sait ou une paire de macaques. Certes ses animaux sont "normaux " pour le moment mais ils attireront autant l'attention de la populace que Ian le geant, qui est un peu plus grand que la moyenne mais qui au moins est du pays et ne vient pas de chez les maures. Il ne faut pas qu'il y ai deux vitesses sur cette alliance.

Le soucis est que nous avons tous des objectifs distincts. Crassus par exemple est avide de pouvoir...Quand à moi je cherche juste à creer un havre de paix loin des vulgaires pour ceux qui naissent "different". L'alliance (par la voix du cruel Crassus) m'ayant dit de faire ca seul, je suis bien obligé d'accumuler richesses et virtus de mon coté pour gerer cela.

*et de lever sa choppe à la santé de Bélissaire*

cher Bélissaire je suis moi aussi assez navré du 100 pour cent pognion acctuellemnt en cours. pour autant, afin de mieux vivre, permettre de faire des trucs de mage, il nous faut argent et virtus, d'où l'importance de ces réunion.

Mais il est vrais que tous sans exeption (?) négligont très fortement les deux fai que vous avez énoncer : la mort prochaine du père de norte "ami" menant de manière certaine vers une guerre avec son bléreau de voisin; et ce mage pouvant très fortement nous en vouloir. Mais bon pour ce deuxième cas, si il aurait voulu nous éclater il l'aurait déjà fait (quand on fait un sort 40 c'est qu'on est un boeuf...) pour autant il ne faut pas le négliger.

Mais mon soucis de faire respecter le code d'hèremes me fait te dire que agir directement, comme proposer n'est pas la solution oppropriter...
pour autant je demande la création d'une cession extraordinaire pour parler UNIQUEMENT de ces deux sujets brûlant et pressés.
Principalemenrt du premier, la mort du père de notre ami.

François Morian, qui écrit mal mais vous emmerde, et cherche des solution adapter aux problèmes.

Merci de votre soutient, mais bon, Elladan, c'est pas la peine de me dire tout le mal que tu penses de Crassus, je m'en fous autant que de vos histoires d'argent